Attention aux mots !
Parfois les mots se jouent de nous.
«Qui a dit que les musulmans étaient solidaires avec les terroristes pour qu’ils s’en désolidarisent
maintenant ?»
Ne serait-ce donc pas là une inculpation fausse et gratuite à l'endroit de tous les musulmans?
Mais, par contre, dire que les musulmans se doivent de condamner cet acte barbare et indigne
d’êtres humains, c'est plus juste, c'est plus correct.
C'est pourquoi nous dirons:
« Oui, il faut condamner l’assassinat de : Hervé GOURDEL ainsi que tout autre crime.
Quel que soit le crime, quelle que soit sa raison, c’est toujours condamnable.
Un homme innocent a été égorgé aux yeux du monde entier, c’est odieux et condamnable.
Pourquoi un innocent devrait-il payer pour les torts d’autrui, pour l’inconscience d’autrui, pour
l’injustice d’autrui pour le manque de politique d’autrui ?
Nul n’a à faire l’apologie du crime, du désordre, du mal, de la ségrégation entre les hommes
comme nul musulman n’a à se sentir lésé en condamnant cet acte sauvage et criminel.
Allah ne dit-Il pas :
« Où que vous voyez le mal combattez-le !
Si vous ne pouvez pas, dénoncez-le (à vive voix)! Si vous ne pouvez pas, dénoncez-le dans votre
cœur ! »
Pour les musulmans condamner cet acte abject qu’a été l’égorgement de l’otage français : Hervé
GOURDEL -- Qu’il repose en paix - -est une façon de se démarquer de « La Bête Immonde qui a
terni le monde ».
Ne pas s’en démarquer, c’est créer le doute chez tous ceux qui n’arrivent pas à distinguer ceux-ci
de ceux-là et de la sorte tomber dans le piège de l’esprit du mal et opter pour l’insécurité
généralisée et le règne du désordre.
Beaucoup aimeraient bien que les musulmans ne se déclarent point et ne condamnent pas
ouvertement et publiquement ces ignobles criminels pour s’en démarquer.
Cela alimenterait le feu du mal qui brule en eux.
C’est pourquoi, raison de plus, il faut s’empresser de dire « NON !
Non aux écoulements de sang innocent afin de combattre ce mal invisible qui n’attend que le bon
moment pour se déclarer ouvertement.
Comment ?
Par le moyen de la radio.
Par voie de Presse : articles simples et clairs.
Par des pétitions.
Par des conférences.
Par Facebook.
Par vidéo.
Lors de la prière dans les mosquées... »
Enfin, sachons que le mal n’engendre que le mal et que le bien ne peut engendrer que le bien.
