"LES CRIS DU CŒUR" est un long écrit à la suite de ce qui s'est passé un certain jour à Biskra. Cliquez sur le lien ci-dessous.
« LES CRIS DU CŒUR »
«ABIR!
Ya ABIR!
Ô ABIR!
Tu étais ô ma foi pauvre de moi!
Très jeune et très belle!
Je l’admets tu étais aussi belle que moi
Ô mon Dieu ! »
Criait à tue-tête son inséparable
Amie Très affectée et en plein émoi
« Selon la règle d’or ajouta-t-elle
Convenez qu’elle était aussi belle que le jour
Et c’est bien selon Ta loi!
Ô mon Dieu !
Réparateur de tous les torts
Ô Vous Qui êtes si proche des hommes pieux
Ô Vous Qui êtes si haut dans les cieux
Convenez aussi qu’elle était aussi belle que l’aurore
Aussi belle qu’une rose qui vient tout juste d’éclore
Lorsqu’elle m'avait embrassée ce jour-là
Ô mon Dieu !
Le Sachant de tout
Ce qui devait ce jour-là se passer!
Et réellement se passa
Et vous mes Chers/Chères n’entendez-vous pas tous ces serpents siffler ?
Hélas ma foi
Les serpents il y en a et il y en a eu tant ce jour-là! »
« Elle ne savait pas que c’était pour la dernière fois
Qu’elle serait avec elle disait-elle
Mais Vous !
Ô mon Dieu !
L’Omniscient !
Le Connaissant de tout!
L’Omnipotent !
Le Tout-Puissant !
Ô Vous Qui savez et qui saviez déjà tout
Vous leur Premier Témoin en ce jour
Ce jour-là
Innocemment elle lui avait dit
Écoute-moi donc mon Amie
Ma Chère Amie !
De tout mon cœur je serai toujours avec Toi
C’est juré !
C’est promis ! »
Puis
Elle lui avait déclaré presque en pleurant aussi:
« Vraiment tu me manqueras beaucoup ma très Chère Amie »
Elle lui a dit de même :
« Au revoir et à demain
De bonne heure crois-moi on se verra
C’est promis !
Promesse d’Amie !
N’est-ce pas ?
À tout à l'heure
À bientôt !
Ajouta-t-elle
Et elle s’en alla
Ô pauvre de moi
Et sans retour !
Sans retour sans même me dire pourquoi
Jeune vraiment très jeune encore
Lorsque dans son malheur piégée
Par la terreur submergée
Prise au piège assassin
À haute voix chevrotante et terrifiée elle avait crié
C’était bien son heure qui était malheureusement arrivée
Et comme tu vois
Sans nul écho à tout son émoi
Elle hurlait d’effroi :
« Mon père !
Ô mon père au nom de Dieu!
S’il vous plaît mon père au nom de Dieu aidez-moi!
Au nom de Dieu aidez-moi !
Au nom de Dieu aidez-moi !
Au nom de Dieu aidez-moi ! »
« C’était par un soir très calme qu’avaient fusé tous ses cris déchirants
Qui de toutes ses forces nous appelant Jusqu’au point de s’égosiller
Elle hurlait et elle pleurait
Son pauvre père qui était tout juste à côté
Par quelques murs et un étage ou deux étages en était séparé
Ne pensa jamais
Au grand jamais
Que les cris déchirants qu'il avait tantôt entendus
Étaient ceux de sa si Chère fille
C’est-à-dire ma Chère Amie
Il ne savait pas que ses voisins d’à côté étaient ensauvagés
De véritables monstres en humains déguisés
Alors souviens-toi ! s’était –elle dit
Souviens-toi de cette amère et effroyable nuit
Et de cette tristesse envahissante
Immense et infinie Jeune très jeune encore!
Une fleur avait éclos et resplendi dans ma vie
Une fleur qui était si nécessaire à mon bonheur
Elle n'a jamais fait de mal d’aucune sorte à autrui
Elle était vraiment ma douce et très Chère Amie
Une âme constamment joyeuse
Une âme qui tout le temps à tout le monde souriait
Pure et sans nulle haine pour autrui
La voilà qui par la mort fut envahie Jeune !
Très jeune encore !
Lorsqu’il lui a volé sa vie
Lorsqu’il a dépecé odieusement son corps
Partie par partie
Et sans nulle pitié
Et sans nul état d’âme
Au lieu du drame
De ses mains abjectes et monstrueuses et infâmes
Il a hélas mille fois hélas !
Dans la poubelle de la cité il a tout jeté
Oui !
Satanique !
Démoniaque !
Et diabolique !
Dans la poubelle de la cité il a tout jeté
Il a tout ignominieusement tout jeté !
Et le corps inerte et sans vie
Et la vie sans nul cri
De ma si précieuse Amie
De ma Très Chère et irremplaçable Amie ! »
Écrit le: 05/02/2019.
Inspiré par l’écrit très naïf et très touchant de: Ismahan . G en date du : 21/12/2018.
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